Esclaves de Fort-de-France
Sommaire
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Historique
Cette habitation se trouvait à la Case-Pilote : l'habitation était bornée au nord par celle dite le Massif appartenant aux héritiers Duquesne et par l'habitation de M. Lemerle, au sud par l'habitation dite aussi le Fonds Bourlet appartenant à M. Pothuau, à l'est par celle dite le Morne des Bretons appartenant également à M. Pothuau, à l'ouest par l'habitation de M. Poussier et par celle dite Dumond appartenant à M. Doëns Beaufond.
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Les frères Marie Melchior et Antoine Henry Yong Doëns Beaufond héritent pour moitié chacun de l'habitation Le Fonds Bourlet à la mort de leur mère, Rose Appoline Duval, veuve de Pierre Hippolyte Doëns Beaufond. (Me Gaultier de Laricherie - 18.01.1821)
Après de son mariage en 1813 avec Mme Elisabeth Marie Anne Béatrice Duquesne, cette moitié de l'habitation dépend de leur communauté de biens. (Me Bayliès Dupuy - 26.07.1813).
En 1826, M. Marie Melchior Doëns Beaufond rachète la part de son frère et en devient le seul propriétaire avec sa femme (Me Bartouilh - 16.02.1826 / Me Arnoux - 18.11.1846).
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En 1864, l'habitation est transmise par succession pour moitié chacun à leurs enfants, M. Auguste Marie Arthur Doëns Beaufond et Mme Elisabeth Marie Augustine Doëns Beaufond, veuve de Pierre Marie Duquesne (Me Langellier Bellevue - 24.10.1864).
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En 1881, Pierre Jean Ambroise Louis Alfred de Gentile et sa femme, Marie Françoise Appoline Antonine Duquesne, ont acheté la moitié indivise de l'habitation qui appartenait alors à leur belle-mère et mère.
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L'habitation Le Fonds Bourlet est vendue en 1882 par les époux de Gentile à M. Louis Pierre Paul Albert Sabès et M. Joseph Michel (Me Durieu - 13.03.1882).
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Liste des esclavisés
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